Suivre des études de droit

Il faut évidemment acquérir de nombreuses connaissances juridiques pour espérer d’intégrer la profession du barreau. Après le Bac, il faut alors suivre une étude 4 années en droit pour avoir le diplôme de Master 1 en droit, notamment en droit privé appliqué. Pour mettre toutes les chances de son côté, il est aussi conseillé de poursuivre les études jusqu’en 5ème année pour décrocher le diplôme de Master 2.
Une fois ces étapes réussies, une formation en institut d’études judiciaires s’impose pour bien préparer l’examen d’entrée à l’école des barreaux ou CERFPA.

Réussir le concours de l’école du barreau

Pour retrouver son nom dans la liste des ordres des avocats, il faut passer le concours d’entrée auprès de la CRFPA ou centre régional de formation professionnelle des avocats. Des exceptions sont tout de même présentées et qui dispensent les candidats de ce concours. Elles concernent généralement les personnes titulaires de doctorat en droit, les huissiers et les administrateurs judicaires, ceci cependant sous strictes conditions. Une fois admis au centre CERFA, on obtient à la fin de la formation un certificat d’aptitude de la profession d’avocat ou CAPA.

Devenir salarié ou indépendant

En ayant obtenu le certificat d’aptitude d’avocat, on peut désormais choisir entre le statut d’avocat indépendant et le statut d’avocat salarié. Pour les jeunes diplômés qui ne disposent pas encore de portefeuilles clients, il est recommandé de choisir le statut de salarié au sein des entreprises ou le statut de collaborateur auprès d’un cabinet. Une fois les expériences acquises, ils peuvent désormais créer leur propre cabinet et avoir leur propre clientèle. Notant qu’au cours de sa carrière, l’avocat peut se spécialiser et peut même envisager une reconversion professionnelle en passant le concours à l’école des magistrats et devenir dans ce cas juge.

Comment fonctionne-t-il le CPF ?

Le but du CPF est de permettre à l’employé d’améliorer sa qualification. Il peut choisir lui-même sa formation ou être recommandé par son employeur. L’essentiel est d’être accompagné par des professionnels sur l’évolution des métiers. Le salarié peut alors rester compétent dans tous les cas et peut maintenir son poste. Le CPF permet également de s’améliorer pour prétendre à une autre offre plus adaptée à ses compétences. Le salarié dispose alors de 20 heures par an s’il est en CDI à temps plein. Un pourcentage est calculé pour fixer ce délai s’il est en CDD ou travaille à temps partiel.

Et qu’en est-il des demandeurs d’emploi ?

Le CPF vise l’amélioration de la compétence de tout un chacun. Il ne concerne pas donc uniquement les salariés, mais également les demandeurs d’emploi et les jeunes diplômés. Une seule condition s’impose, ils doivent suivre une formation prioritaire définie par les partenaires sociaux et les pouvoirs publics. D’ailleurs, leur compte est alimenté par ces entités. Ces formations concernent généralement la maîtrise du français et des langues étrangères, les bases en mathématique et en informatique.

Comment se déroulent les formations ?

L’école de la seconde chance est une institution fondée par le Commissaire européen à l’éducation Édith Cresson en 1995. Le but est de permettre aux jeunes sortis du système scolaire ou n’ayant jamais été scolarisés de bénéficier d’une formation avec un accompagnateur. C’est pour cela qu’il s’agit d’une formation personnalisée. La formation dure 6 à 7 mois et est accompagnée de stages en entreprise pour permettre à ces jeunes d’avoir plus de chance de trouver un emploi stable comme tout le monde. Les écoles de la deuxième chance sont en partenariat avec de nombreuses entreprises pour proposer facilement des stages à ces jeux. Le stage est divisé en trois phases : stage de découverte du milieu professionnel, stage de découverte des métiers et stage de formation professionnelle. Mais, l’apprenti peut effectuer jusqu’à 7 stages en entreprises durant son cursus.

Quels sont les avantages de cette structure ?

Vous ne suivez pas simplement une formation, mais étudiez en alternance. L’école et le stage en entreprise sont alors alternés pour vous préparer déjà au monde du travail. Vous pouvez évoluer à votre rythme puisque chaque classe est composée de très peu d’élèves. Vous avez un interlocuteur unique qu’est votre accompagnateur pour évaluer votre progrès, mais également pour vous aider en cas de souci. Avec votre accompagnateur, vous travaillez directement sur un projet professionnel sur la vie pratique et le monde contemporain pour tracer votre chemin de demain. Puis, vous participerez à des activités sociales et culturelles. À noter toutefois que les écoles de la deuxième chance ne délivrent pas de diplôme, mais seulement une attestation de compétences.